Débats sur la synodalité et la défense de l'unité de la foi face au relativisme

Débats sur la synodalité et la défense de l'unité de la foi face au relativisme
by Franca Giansoldati
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vendredi 3 mai 2024, 12:14

Il reste six mois avant la deuxième partie du Synode sur la synodalité, et déjà ceux qui semblent déterminés à faire front contre un certain « relativisme » rampant dans l'Église pour défendre l'unité de la foi et non pas tant des cultures particulières se regroupent. « Dans la prochaine session du Synode, il est vital que les évêques africains parlent au nom de l'unité de la foi et non au nom de cultures particulières ». Servant de catalyseur à une vision ferme dans ses principes - c'est-à-dire décidée à rejeter les bénédictions pour les couples homosexuels - a été le cardinal Robert Sarah avec un discours fait au Cameroun qui circule depuis quelques jours au sein de différentes conférences épiscopales africaines, décidées à arrêter la dérive des unions entre personnes du même sexe contenues dans le document approuvé par le Vatican Fiducia Supplicans, un passage qui crée encore un notable désarroi parmi les communautés catholiques.

Le pape François a expliqué à plusieurs reprises qu'en Afrique ces mesures ne seront pas adoptées pour retard culturel, parce que « la culture ne l'accepte pas » ajoutant qu'on « bénit les personnes, pas le péché ». D'ailleurs, il a souligné, « quand nous bénissons un entrepreneur, nous ne nous demandons pas s'il a volé ».

AFRIQUE

Se ranger aux côtés du cardinal Sarah est une autre figure importante du Collège des Cardinaux, lui aussi avec quelques chances lors du prochain conclave. Fridolin Ambongo, qui s'exprimant lors de la réunion de quatre jours des délégués africains qui représenteront l'Afrique au synode du 2 au 29 octobre à Rome, a eu des mots clairs : « J'ai suivi avec beaucoup d'attention le discours du cardinal Sarah et je pense que ce qu'il a dit est vrai. Fiducia Supplicans ne concerne pas principalement les aspects culturels ; plutôt, elle aurait été mieux abordée à travers les perspectives de la théologie, de la morale, de la Bible et du Magistère ».

Sarah et Ambongo sont d'accord sur le fait qu'au dernier Synode aussi, l'Église en Afrique a défendu la dignité de l'homme et de la femme créés par Dieu même si « sa voix a été ignorée et méprisée par ceux dont la seule obsession est de plaire aux lobbies occidentaux ».

Le profil du cardinal Ambongo progresse parmi les futurs papables : il a géré le bloc africain des bénédictions aux couples homosexuels

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